Il femminismo e i diritti delle donne
Olympe de Gouges
de la part des nobles qui étaient indirectement jugés dans ses textes. C’est grâce à ses connaissances dans la société qu’elle a toujours réussi à éviter la prison. En 1789, Zamore et Mirza, l’une des œuvres de Madame de Gouges, est jouée au théâtre. La même année, la population prend la Bastille. Durant la Révolution française, Olympe s’est battue pour protéger les mères, les enfants en demandant de l’aide à l’État. Mais ce qu’il souhaitait le plus, c’était la réduction des inégalités entre les sexes. En raison de sa position politique de type modéré, elle avait contre elle aussi bien l’élite française que les plus extrémistes. Elle défendait la monarchie réformée. Ce sont ses opinions particulièrement changeantes
Baptisée comme Marie Gouze, Olympe est née de mère Anne-Olympe et de père Pierre Gouze. Dès son plus jeune âge, elle apprend à lire et à écrire dans sa première langue, l’occitan. À seize ans, elle épouse de force Louis-Yves Aubry, avec qui elle a un fils. Après être devenue veuve, Olympe décide de déménager à Paris avec son ami Jacques Biétrix ; puis elle change son nom en Marie Olympe de Gouges (ajoutant de en tant que particule de type bourgeois, pour écarter ses origines humbles). Pendant son séjour en France, Olympe fréquente souvent les salons littéraires parisiens créés par des femmes. Elle a également écrit plus de 4000 pages de lettres, pièces de théâtre, textes politiques… Ses œuvres ont souvent été critiquées et plusieurs fois Olympe a subi des menaces
qui l’ont condamnée et ont fait en sorte qu’elle soit considérée comme "contre-révolutionnaire". En 1791 suite à la publication de "La déclaration des droits de l’homme et du citoyen" Olympe publie sa version dite "La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne"; texte dans lequel il revendiquait les droits des femmes au sein de la vie sociale et politique à
l’intérieur de l’État. Le premier article déclare : "La femme naît libre et reste égale à l’homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune". À cause de cette et d’autres actions révolutionnaires, Olympe fut guillotinée le 3 novembre 1793.